jeudi 19 avril 2007

Grande cuvée




Tu es mon millésime, mon coteau si fragile
Ta robe pourpre en moi, éveille un gout sensuel,
Tu voyages en mon corps, tu m'offres to réconfort
Labourer chaque jour, les chemins de l'amour,
Semer en toi les fleurs de ton jardin songeur,
Les chaumes de ta douceur, éveillent ma spendeur,

Tu es ma raison d'être, sans cesse je caresse,
Les nuages du bonheur, qui s'promènent en ton coeur,
Souvent humidifié en ces nuits agitées,
En ces moments furtifs, nous buvons le calice,
D'une récolte chaleureuse, qui nous rend si heureux

mercredi 18 avril 2007

Ma lettre ouverte pour toi....



Au temps, autant présent.

Comme je serai te dire les mots que j'affectionnent, les mots qui par delà les sentiments les plus profonds, les plus cachés, viennent courir ou mourir à l'orée de ton oreille. Comme jamais éperdu j'ai été, comme jamais amoureux j'ai été, je te dis simplement que je t'aime. Toi qui seras l'essence même de mes actes, de mes pensées les plus profondes, parfois inaccessibles, j'aimerai te dédier ma vie, ma foi, mes tripes, celles qui parfois ressortent dans les moments les plus intenses.

Je veux être là, blottit là dans tes bras, à l'orée de ce bois, à l'orée du bonheur, là seul contre ton coeur....
Là avec toi, en une abysse profonde, je sentirai soudain une émulsion féconde... Je sentirai soudain mon for intérieur, renaître de ses cendres, et s'envoler encore vers un monde nouveau, vers d'autres destinations..
Depuis X années, je ne vois que par toi, que par ces flamboiements automnnales qui resplendissent de jour en jour, effaçant chaque minutes de ces instants de noirceurs, de malheur, comme ci, là présent, j'affriolerai chaque seconde passée.. Seul entre tes bras, seule entre mes bras, j'irai au confins du bonheur, même si, des mois et des semaines nous séparent encore....

Rebatir, reconstruire, les pierres du passé, celles qui n'ont pas été montées tout en haut au clocher. Cet édifice déconstruit par de fortes tempêtes, de fortes rafales de vent venues une à une décalcifier ces pierres, ces roches friables, que le temps à sculpté, à changé, à façonné à sa manière, suivant ces humeurs, ses passions, ses turbulences...


Patrick.


http//www.poesie.webnet.fr
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture

mardi 17 avril 2007

Lettre à Elise



A l'aube d'une pensée, en trois sens.



Comme je voudrai te dire, comme je voudrai faire plus encore pour toi, toi qui, cachée derrière cette multitude de visages, de rues et de ruelles, apparais ça et là... Viendras-tu un jour ensoleiller plus encore mon for intérieur, pour que des jours et des années durant, nous puissions, ensemble, construire un nid, que dis-je une forêt romanesque... Quelle aubaine me direz-vous, cela ferait-il? Quel amour cela cacherait-il? Une passionnata, une vague déferlante, une eau plate...?? Non surement pas, j'y vois bien là une... Comment dirai-je... une « folie » douce, en laquelle, tous deux ensemble nous pourrions partager, évoluer au gré..., du vent..., d'un parcours bien pensé.. Construit en mon for intérieur qui ne demande qu'a aimer, même si des années durant une ombre épileptique est venue cachée mon plus beau visage. Je n'ai cessé de penser à toi, et ne cesse encore, toi qui durant toutes ces années m'a fait traverser bien des marées.. Ne te cache plus derrière quelqu'un, quelque chose, montre toi bien enfin, même si à droite à gauche, j'y met surtout du mien. D'un âge avancé, la quarantaine sonnée, début cholestérol pris en charge de suite après la visite chez le toubib, me voilà bien seul dans ce lit douillet, au fin fond duquel je n'y sens que du vide, de la place pour écarter bras et jambes. Parfois un coup de blues, des rires, plus de coup de semonce, de coups de canon maléfiques. Tant de parcs visités, tant villes imprégnées, de kilomètres marchés, sans toi à mes côtés... Sans cette intimité, à forciori cachée, qui sera renouveller un taux de fluidité et de fécondité. Tu es là à deux doigts, je te sens, je n'te vois pas... Pour une fois toute proche, là, vraiment à deux pas, l'essence même de ma joie, part s'envole vers toi. Ne suis-je pas « vaillant » pour qu'à l'orée d'un bois, tu puisses accepter de venir caresser l'essence même de mes sens??? Nous partirons ensemble vers des contrées sauvages, romantiques, vers des coulreurs chatoyantes, vers des reflets changeants en lesquels toi et moi nous chavirerons tous deux...


Une épaule gracieuse, une mine aguicheuse, des bras pour soutenir les peines et les joies, les sentiments si purs, les .... impurs. Des sujets à gogo, du pain, du vin de l'eau. Ne plus se retourner, aller vers l'avant, vers ces reflets changeant, qui par delà les mots nous entraînent vers des routes incongrues.., des chemins décousus... Un fil, une aiguille, des heures à corps perdus, en lesquelles toi et moi, tisseront ensemble une toile incassable. Non qu'elle ne soit statique, non qu'elle ne soit typique, typiquement blanche ou noire, surtout quand vient le soir. En ces sages expressions, en ces sages « fleurons », que cache la vérité, celle qui en des années apparaît au fil des champs de blé, labourer et semer, pour une éternité... Que d'autre que toi encore, pourrait sans trop d'efforts, balayer quelques plaies, quelques brulûres, à moitié cimentées, par une paire d'années, seul à méditer, à écrire, dessiner, internet, télé, à lire, à réver... A embriquer enfin, l'espace qui nous sépare, ce long chemin pavé, qui nous emmenera vers une belle aventure, vers cette belle aventure qu'est la vie...!!!


J'm'en sort bien tu sais, au creux de ton oreille, tu vois j'te raconterai..........



Bises


PS: Que dire d'autre, sinon,..., Mille choses encore....