A l'aube d'une pensée, en trois sens.
Comme je voudrai te dire, comme je voudrai faire plus encore pour toi, toi qui, cachée derrière cette multitude de visages, de rues et de ruelles, apparais ça et là... Viendras-tu un jour ensoleiller plus encore mon for intérieur, pour que des jours et des années durant, nous puissions, ensemble, construire un nid, que dis-je une forêt romanesque... Quelle aubaine me direz-vous, cela ferait-il? Quel amour cela cacherait-il? Une passionnata, une vague déferlante, une eau plate...?? Non surement pas, j'y vois bien là une... Comment dirai-je... une « folie » douce, en laquelle, tous deux ensemble nous pourrions partager, évoluer au gré..., du vent..., d'un parcours bien pensé.. Construit en mon for intérieur qui ne demande qu'a aimer, même si des années durant une ombre épileptique est venue cachée mon plus beau visage. Je n'ai cessé de penser à toi, et ne cesse encore, toi qui durant toutes ces années m'a fait traverser bien des marées.. Ne te cache plus derrière quelqu'un, quelque chose, montre toi bien enfin, même si à droite à gauche, j'y met surtout du mien. D'un âge avancé, la quarantaine sonnée, début cholestérol pris en charge de suite après la visite chez le toubib, me voilà bien seul dans ce lit douillet, au fin fond duquel je n'y sens que du vide, de la place pour écarter bras et jambes. Parfois un coup de blues, des rires, plus de coup de semonce, de coups de canon maléfiques. Tant de parcs visités, tant villes imprégnées, de kilomètres marchés, sans toi à mes côtés... Sans cette intimité, à forciori cachée, qui sera renouveller un taux de fluidité et de fécondité. Tu es là à deux doigts, je te sens, je n'te vois pas... Pour une fois toute proche, là, vraiment à deux pas, l'essence même de ma joie, part s'envole vers toi. Ne suis-je pas « vaillant » pour qu'à l'orée d'un bois, tu puisses accepter de venir caresser l'essence même de mes sens??? Nous partirons ensemble vers des contrées sauvages, romantiques, vers des coulreurs chatoyantes, vers des reflets changeants en lesquels toi et moi nous chavirerons tous deux...
Une épaule gracieuse, une mine aguicheuse, des bras pour soutenir les peines et les joies, les sentiments si purs, les .... impurs. Des sujets à gogo, du pain, du vin de l'eau. Ne plus se retourner, aller vers l'avant, vers ces reflets changeant, qui par delà les mots nous entraînent vers des routes incongrues.., des chemins décousus... Un fil, une aiguille, des heures à corps perdus, en lesquelles toi et moi, tisseront ensemble une toile incassable. Non qu'elle ne soit statique, non qu'elle ne soit typique, typiquement blanche ou noire, surtout quand vient le soir. En ces sages expressions, en ces sages « fleurons », que cache la vérité, celle qui en des années apparaît au fil des champs de blé, labourer et semer, pour une éternité... Que d'autre que toi encore, pourrait sans trop d'efforts, balayer quelques plaies, quelques brulûres, à moitié cimentées, par une paire d'années, seul à méditer, à écrire, dessiner, internet, télé, à lire, à réver... A embriquer enfin, l'espace qui nous sépare, ce long chemin pavé, qui nous emmenera vers une belle aventure, vers cette belle aventure qu'est la vie...!!!
J'm'en sort bien tu sais, au creux de ton oreille, tu vois j'te raconterai..........
Bises
PS: Que dire d'autre, sinon,..., Mille choses encore....