mardi 30 décembre 2008

Air, temps sombre











Ici là un carnage, ici là un ravage,
Une descente aux enfers, bien plus noir que gris-vert,
En l'espace d'une seconde, en l'espace d'un monde,
Seul à perdurer, seul à batifoler,
Sans l'ombre d'une fleur, sans l'ombre d'une lueur,
Tu vois passé le temps, tu vois souffler le vent,
Vent et chaudes marées, noyés à tempêter,
Vers un monde un chemin, vers un mont un refrain,
Qui sera être le tien, qui sera être le mien...

Un rêve



Noyé seul dans un verre, noyé seul dans la mer,
Tu grandis peu à peu, tu vieillis peu à peu,
Lorsqu'à l'orée d'un jour, lorsqu'un sentiment coure,
Soudain laisse transparaitre, la rose qui va naître,

Respect humanité, amour, chaleur d'été,
Restons seul à guetter, restons seul à croquer,
Ces instants effleurés, ces instants embrassés,
Quand à l'aube d'une journée, je te vois chavirer...

Une Goutte d'eau



Une goutte d'or dans un verre,
Une goutte d'eau, dans la mer,
L'hiver comme l'été, seul dans son carré,
L'hiver comme l'été, se prendre à rêver,

Rêves édulcorés, rêves d'éternité,
Te voilà dans un pré, te voilà à côté,
D'une saveur romancée, d'une saveur d'été,
Qui soudain arrivée, qui soudain allongée,
Coure en des pensées, chavire en mes prés..

jeudi 6 novembre 2008

Citations, proverbes, etc...;

Sur Paris;
Ajouter deux lettres à paris et c'est le paradis.
Jules Renard.

Si Paris est la capitale de la France, Lyon est la capitale de la province.
Albert Thibaudet.

La cote d'Azur est la serre ou pousse les racines, Paris est la boutique ou l'on vend les fleurs.
Jean Cocteau.

A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans elle est irrésistible; à quarante charmante. Après quarante ans? Jamais une parisienne ne dépasse quarante ans.
André Maurois.


Sur les Villes;
Souvenez-vous que les murs des villes ne se forment que du débris des maisons des champs.
Jean-Jacques Rousseau.

J'ai des souvenirs de villes comme on a des souvenirs d'amours.
Valérie Larbaud.

La ville est arc-boutée sur le temps.
Paul Chemetov.


Romantique;
Ce ne sont pas les lieux c'est son coeur qu'on habite.


Sur les musées;
Le musée est un lieu qui donne la plus haute idée de l'homme.
André Malreaux.

Donnez-moi un musée et je le remplierai.
Pablo Picasso.

Ce n'est pas par leur architecture mais plutôt par la puissance de leurs pensées abstraites que les nations devraient essayer de se perpétuer dans la mémoire des hommes.
Henri David Thoreau.


Sur la culture;
La culture, ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers.
André Malraux.

On appelle un esprit cultivé un esprit dans lequel on a semé l'esprit des autres.
Diane de Beausacq.

La culture ce n'est pas ce qui reste quand on a tout oublié, mais au contraire, ce qui reste à connaître quand on ne vous a rien enseigné.
Jean Vilar.


Proverbes:

Japonais;
Même la pensée d'une fourmie peut toucher le ciel.

La vie est une bougie dans le vent.

L'eau prend toujours la forme du vase.

Petits poèmes

Petite Phrase

Une goutte qui ruisselle, naît bien de la rosée,
Un pluie qui descend, naît bien de la rossée.



De l'A

Une cuillère pour le miel
Une étoile pour le ciel,
Un nid pour la belle,
Une ruche pour l'abeille.

Une goutte pour la rosée,
Un pétale pour semer,
Une fleur pour rêver,
Un poème pour s'aimer...

jeudi 16 octobre 2008

Un instant présent

T'entendre, te sentir, te voir,
Caresser en l'espace d'un temps
Cet instant, ce moment précieux
Fougueux, joyeux, autant comme autant,
Si fin, que toi et moi, tous deux,
Irons droit vers un monde, quel monde,
Romanesque, magnifique,
Qui chasserait toutes sources volcaniques... De ce monde!



Tant de misère, tant de joie,
Tant de tristesse, tant de caresses
Tant de vie esseulée, tant d'vie en société,
Tant de malades, tant de cavalcades,
Autant de tant, au temps des tant,
Un tant soit peu, un temps pour deux,
Un temps joyeux, un ciel bleu,
De la tristesse, de l'allégresse,
Tourne le vent, passe le temps,
Le temps d'une valse, d'une romance,
Tant de démence, autant de chance,
De voir un jour, briller l'Amour.....

jeudi 8 mai 2008

A contrario

Les fleurs, les poires,
Les pleurs, l'espoir,
La lueur, le cafard,
La rigueur, la rancœur,

Combien faut-il de fleurs, combien faut-il de pleurs,
Pour qu'en une vie à peine, tu construises ta chaine,
Tu construises ta peine...



Un maillon, deux maillons qui s'enchainent,
Une goutte, deux gouttes d'eau qui s'égouttent,
Une nuée, une fumée qui s'échappent,
Un baiser, un pied de nez, un contraire,
Un songe envolé, un songe éclairé
Comment là et ici, ne pas le partagé?

L'art de Bâtir

Œuvrer là chaque jour, œuvrer par amour, œuvrer là tour à tour,
Les usines, les chantiers, peines et sueurs partagés,
Des tonnes et des tonnes amenées,
Des mètres et des mètres cubes scellés,
Des mètres et des mètres tirés,




Des heures et des heures données,
Des jours et des jours entiers,
Des hommes et des hommes attisés,
Hiver, Printemps, été, Un ciel gris, noir, bleuté,
N'arrête pas les chantiers, l'Art, les ouvriers,
Les courants de pensées, là pour l'éternité....

La mer noire

Toi la mort,tu es là à présent,
Au confins d'une rue, au confins d'un croisement,
Au confins d'une arène, au confins d'une peine,
La mort comme réconfort, la mort comme mentor,

Tu laisses place à la haine, tu laisses place à des scènes,
Tu attises violences, tu attises turbulences,
Qui à l'orée d'une ville, qui a l'heure des missiles,
Frappe ici et là, frappe en un fracas,
Une maison, une ville, un immeuble, un glas,

Combien de temps encore, subir ce matador,
Combien de temps encore, laisser place à la mort,
Laisser place à un sort, laisser place à un tort,
En quelques mois menés, à ruiner, à saigner,
Un pays, une ville, un continent entier..

Or qui brûle

Une mine d'argent, ici la mine d'argent,
Là un flot, un tourment, tu laisses place au vent,
Ici et là présent, tu construis des instants,
Tu construis des tourments et l'aube d'un présent..

Tu es là chaque jour, tu es là pour amour,
Tu es là tour à tour, la nuit comme le jour,




Tu vas, tu viens, tu coures, tu infliges, tu affliges,
Tu dictes, tu conduits, tu essayes d'enjôler..

Tu bâtis les cités, tu bâtis les idées,
Quand dans les mains d'un fou, Tu laisses choir la roue,
Tu laisses chavirer, les pensées, les idées, les courants, les marées..
Tu crées là des remous, tu laisses là à genou,
Des milliers d'innocents et des milliers d'enfants...

lundi 14 janvier 2008

l' A.... L'arborescence...

Naturel, consensuel, effet à tire d'ailes...



Sens en nous qui s'égarent,
Sens en nous qui s'affolent, qui résonnent,
Au fin fond de ton corps, une sensation surgit, jaillit,

Soudainement là en toi, un processus rudoie l'extrapolation de tes rêves, pour que, en une seconde à peine, tous les sens se réveillent, t'emmènent vers un abri, caché, au milieu confiné, ou..., au fin fond duquel, en un voile protecteur, consensuel, tous deux là ensemble, fusionnent, laissent parlé les mots...., laissent place à.... l'Amour...

Là caché..





Rêve, imaginaire, folie passagère, seul reste à faire,
Seul reste ici, au pied du lit, les actes passés,
Les actes laissés, tel le fruit des années,
Habillement caché, par dame maladie,
Par cette douce infamie, qui peut gâcher une vie....

Jeux de maux



Pareil à pareil, appareil conflictuel,
Pareil à pareil, semblable aux siens,
Main dans la main, voici là soudain,
L'aube d'un doux refrain, l'aube naissante d'un entrain qui par de là les monts, qui par de là les montagnes, vient chavirer en nos sens immatériels....

No hell




Noël, no hell, à tire d'aile, attire d'elle,
Vers le soleil, vers l'éveil, une naissance,
Une turbulence, une chose balance,
Une transhumance, n'est-ce donc point là le fruit d'un coin de paradis perdu même à l'orée d'une forêt bordée ça et là de nymphes aux allures fécondes.

jeudi 10 janvier 2008

Le Temps du temps


Cœur battant, tambourinant, frappant,
Là au tournant, mordre le vent,
Labourer là ce champ, qui commande le temps,
Reste là séchant, reste là brûlant,
Entre deux temps, entre deux terres,
Je te vois là, terre en jachère,
Tambourinant, là tempêtant,
Pour qu'un instant, monte le printemps..

L'arbre


Attends, surement, le moment présent,
Attends, vivement, le moment à venir,
L'avenir à venir, la route à construire,

Franchement, sincèrement...
Le financement... Pas vraiment...
Cruellement, doucement,
Arme à feu dans le vent,
Dans le vent du désert?
Dans un vent très sincère,
Et là malheureusement,
Les enfants en chantant,
Sont blessés grièvement.